Du 29 au 59

Quelques nouvelles de Bretons en voyage (ce qui est au fond d’une grande banalité) : depuis notre arrivée dans le Nord nous n’avons pas chômé; nous sommes même expatriés à deux reprises; un petit tour à Tournai et une journée à Bruges que nous avons découverte avec un tel émerveillement que certains en eurent le gosier desséché.

assoiffé bruges

Après un bon repas sur la grand place , nous avons arpenté la ville dans tous les sens pour finir par une promenade le long des canaux dans un très agréable jardin aux couleurs automnales.

Guyomarc'h family -1

Aujourd’hui scission dans le groupe: les jeunes au boulot; les moins jeunes – mais toujours vaillants – en balade à Lille. Après un succulent repas dans un restaurant typique, tours et détours dans le vieux Lille puis retour au chantier où nous nous sommes régalés d’un remarquable waterzoï à rendre jaloux Cyril Lignac himself! preuve à l’appui…

Waterzoï

Il est formi, formi, formicaaaAAAAaaaable !

Ma contribution à ce grand concours d’anecdotes concerne un certain Fred G., dont je vais préserver l’anonymat, vous allez comprendre pourquoi… Nous étions en visite chez des amis Caennais (Sylvie et Éric), qui ont acheté il y a un an une maison des années 1960 et qui depuis bossent comme des fous pour la mettre à leur gout. Nous passons une très bonne soirée, on mange bien, on boit bien, et avant d’aller nous coucher nos amis nous montrent leur dernière réalisation, la salle de bain du haut. Une très jolie pièce, dans laquelle Éric a installé un plancher en teck véritable, qu’il a vitrifié et dont il a fait les joints lui même. Il nous le fait admirer, très fier, et nous explique que c’est comme un plancher de bateau (si beau que l’on n’a même pas le droit de rentrer en chaussons dedans, au cas ou on emporterait des petites particules qui pourraient le rayer…). Suit le commentaire du Fred émerveillé: “Dis donc, il est sympa ton formica !”    Oups…

L’exploit du XV tricolore face aux All Blacks

Dans la catégorie sport maintenant… Juste après notre victoire sur les Blacks en quart de finale, je déjeune avec mon père et Véro et leur demande s’ils ont vu le match… “Et comment !” me répond mon père, devant une Véro qui commençait déjà à rigoler.

mon père : ”
Vers 19h30, après avoir préparé un plateau apéro, on allume la télé (NDLR mon père a le satellite) et on tombe pile poil sur le début du match ! On était surexcités, ça démarrait très fort, et le suspense et la pression étaient insoutenables, tout le monde nous avait parlé de ce match à ne manquer sous aucun prétexte, on était pré-pa-rés (tout sur le plateau télé pour ne manquer aucune minute du match).

Le match a commencé très fort, on les a littéralement la-mi-nés. On criait comme des fous sur chaque action. On était tout de même surpris de voir que Titou Lamaison avait été rappelé à son poste pour l’événement, mais bon, faut ce qu’il faut. A la pause de la mi-temps, il y a eu deux petites pubs de rien du tout, on a tout juste eu le temps d’aller faire pipi… C’est de plus en plus physique le rugby (à peine le temps de reprendre son souffle quand même !), sans doute la professionnalisation !

Bref, à 20:45, au bout de 80 minutes d’un match endiablé, le XV tricolore écrase l’équipe des blacks par un score sans appel.

Véro se précipite sur son mobile pour envoyer des textos victorieux à tous ses copains, tout en maugréant que, vraiment, la banlieue c’est complètement mort, pas un cri de joie dans la rue, pas un klaxon, les gens ne savent vraiment plus fêter une victoire, ah au moins à Paris à l’heure qu’il est, les champs Elysées doivent être noirs de monde !

21h. On passe sur TF1.

Le match (re)commence.
Grand blanc.
On se regarde.
On vient de comprendre qu’on a encouragé, hurlé, sautillé, juré, vibré… devant la rediffusion du match de 1999 !
Grand éclat de rire !!

C’est nos copains qui étaient étonnés des dons de voyance de Véro, un quart d’heure avant le début du match. Dur dur de leur expliquer ensuite comment nous avons fait pour prédire une victoire sans se ridiculiser.

Alors je demande “Mais alors le vrai match, vous l’avez regardé au moins ??”

“Oui mais on était tellement crevés du premier match et le coeur n’y était plus… et puis on savait qu’on avait déjà gagné 🙂 !”

Nous avons survécu

The caniche
… à 786 fois la même question, et ce, dès neuf heures du matin : “C’est quand qu’ils arrivent ???”
… à 12 mômes de 4 à 10 ans, surexcités, dans notre petit appartement
… à mes deux gâteaux au chocolat (oui j’ai opté pour deux fois la même recette, une valeur sûre par ces temps risqués de concours d’anecdote)
… au cadeau le plus “différent” qu’ait reçu Noa : un caniche en plâtre habillé d’une jupette et de chaussures à talons

Et pendant ce temps là, Mimi cuisine.

dans le même ordre d’idée

Ah les anecdotes ! Quel plaisir, merci Jean Paul pour cette “savoureuse” histoire d’enchois. Enguise de complément et pour aller dans le même sens de l’inépuisable génie culinaire de qui vous savez , il me semble qu’à Kervillon, se déroula un épisode fameux …

“les chocos BN à la poêle”.

Vous imaginez ? Les circonstances particulières m’échappent aujourd’hui, mais je me souviens du fait. Il fallait y penser quand même ! Grandiose. On n’est pas loin de la morue aux fraises de Gaston Lagaffe. Je trouve que Jean Paul a raison … Mimi = prix spécial du jury.

Je voudrais aussi vous en raconter une petite pour la route, elle concerne quelqu’un qui ne fait beaucoup de bruit… c’est qui , c’est qui ? C’est Anne Marie ! Un engin, dans son genre !

Un dimanche , en milieu d’aprés-midi, nous décidons d’aller nous promener sur un sentier de randonnée local ( à propos de bout de chemin !): le sentier de l’aber Ildut qui commence au lieu dit “pont reun” . Le chemin est splendide, il fait bon mais sans plus . Nous sommes avec Jacques et Geneviève, deux amis qui habitent à Portsall, et grands amateurs de marche à pieds. On avance d’un bon pas ,on papotte de choses et d’autres , de temps en temps nous faisons une petite halte pour admirer les splendeurs de la nature en cet après-midi finissant ; belles lumières , ambiances boisées, vues profondes sur l’aber, paysages pittoresques; le ciel avait commencé à se voiler … Oh pas d’opacité , mais une sorte de blancheur diaphane plutôt agréable car la température ne baissait pas . C’est alors qu’Anne Marie de son oeil d’astronome avertie leva la tête … les trois autres suivent bêtement le mouvement … on se demandait, on sentait confusément qu’une remarque frappée au coin du bon sens allait nous advenir … Elle dit simplement :

-” tient, c’est la pleine lune”!

Hilarité de l’aréopage ! Notre Bewich nationale venait de nous proposer une inversion d’astres ! Après cette belle journée on en conclut que le soleil allait sûrement se lever très bientôt ! Alors qui a dit que Galilée était mort ? Plus forte que toute la science … l’alchimie bewichienne. On a rigolé un bon moment , et dès que l’on peut on en repasse une petite couche . Bon dimanche à tout le bout de chemin.

Le concours vit encore !

Non! le concours n’est pas clos! loin de nous l’idée de contester les talents de conteur de Philippe, mais des anecdotes il y en a encore. D’ailleurs ce concours a été ouvert sous le signe de Mimi et de ses performances culinaires; c’est encore elle qui le relance ce soir! elle devrait mériter un prix exceptionnel du jury pour la richesse de son inspiration. Une tranche de vie, du vécu de Trans en Provence, de l’inédit gastronomique. Rares sont ceux qui l’ont goûté, rares sont ceux qui y ont survécu! Une anchoïade maison dont je vous narre l’historique en quelques mots.

Nous fûmes envoyés en mission par Mimi au marché du Muy: elle devait acheter du fromage et nous a demandé d’aller quérir une quarantaine d’anchois. Le boutiquier se gaussa de notre requête: “Vê! vous croyez pas que je vais vous les compter!” (il était peut-être Corse et n’avait pas fait Math-sup). En fait, nous l’apprîmes à Mimi illico “ça se vend au poids”. Pire, quand nous avons dit naïvement à ce brave homme que c’était pour faire une anchoïade, il était hilare: “Bê! on en vend de la toute faite et de la bonne”. Vexés, mais sûrs de l’excellence culinaire universellement reconnue de Mimi, nous fîmes fi de sa “tambouille”. Bien nous en prit car notre anchoïade reste , comme toutes les recettes de notre sœur, inégalée. Quel dommage que sa modestie naturelle lui interdise d’apparaître dans le Guinness book ! elle méritait encore la première page. Dès notre retour à la maison toutes les énergies furent mobilisées en vue de la “Réalisation” de l’appareil. Les uns broyèrent les anchois, une autre équipe (la précédente était épuisée) avait pour mission de mélanger l’huile d’olives et les anchois broyés. Malheureusement, sans doute la météo ou les astres nous étaient défavorables, le mélange ne prit jamais. Malgré les efforts titanesques déployés, dans le bol, il y avait d’un côté les anchois et de l’autre l’huile. Quand l’heure fatidique de la dégustation arriva, les téméraires volontaires, ne purent jamais rassembler les ingrédients de la recette. Certains avaient des morceaux de carottes dégoulinant d’huile; d’autres récupéraient la moitié des anchois sur un moignon de carotte… En désespoir de cause, nous avons mis la mixture à reposer au frigo: ne dit-on pas que la nuit porte conseil? Le lendemain matin, dès l’aurore, impatient, David, un fin connaisseur, s’empressa de servir copieusement Mimi en anchoïade. Malheureusement, David fit tant de commentaires ironiques que Mimi riait aux larmes et ne put jamais nous donner son avis sur son triophe gastronomique. Quel dommage pour accompagner l’anchoïade nous avions prévu ces quelques amuse-bouche.

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trop méga hyper top

OUAI, trop méga hyper top de ouf …. ça marche !

Bon ben je vois que le concours anecdoctes est ouvert alors justement , j’en ai une avec un morceau de viande et son emballage… ah zut elle est hors concours…il y a bien celle du riz, pour la même personne… un riz exceptionnel dont je me suis servi en dilution pendant deux années pour tous mes travaux de bricolage nécessitant une colle extra forte, suite à une petite erreur de manipulation, j’ai du faire déboucher toutes les canalisations de la maison , et faire vidanger la fosse sceptique dont le colmatage avait atteint en quelques minutes un degré quasi irréversible, mon voisinage s’inquiétait… -“M. Guyomarch… vous faîtes brûler des pneus dans votre cheminée”? -” non non, je collais juste un petit bout de papier à l’aide d’un demi grain de riz-de-ma-soeur …”. Quand je pense que tous, nous en mangeâmes… l’organisme est d’une résistance insoupçonnée ! (supposez que nous soyons obligés, pour nos estomacs, de faire intervenir la même entreprise que pour la fosse… – “oui, euh, ne peut-on pas trouver un tuyau d’un diamètre légèrement sous-dimentionné”?… – “mais non mais non voyons, l’oesophage se dilate” !) Il doit me rester quelques gouttes du précieux élixir multi-usage, si quelqu’un en a besoin , je veux bien le mettre à disposition… un soupçon dans le verre de Sarko et hop, il passe de vie à trépas en quelques secondes ; MA-GIQUE ! (la pression de la rue ne passera pas dit-il, mais le “riz TNT” de Mimi, oui ! )

Tout le monde dort dans cette famille (ici) ! Je crois que vais être obligé de balancer un coup de stratokarscher en pleine distorsion . Faut quand même pas rigoler… moi j’ai déjà bossé des cours et fini de corriger un paquet de copies… et ils dorment … bande de fainéants !!! Si j’étais Sarko, j’te foutrais tout ce monde là au boulot… mais n’est-ce pas là quelqu’un qui vient me proposer de manger un petit grain de riz ??? OH OH délicate intention…

A+ Philippe

Grand concours d’anecdote

Il fallait bien que ça arrive, ce blog ayant vu le jour depuis quelques mois, il est grand temps d’en apprendre davantage sur les familles Guyomarch, Leroux, Daniaud, Talaron, Goulas, Sabatier et compagnie… !

Voici donc le Grand concours d’anecdote. En voici le thème : “Racontez les anecdotes de famille les plus croustillantes”. Bon jusque là c’est simple.

Le règlement maintenant

  • le concours est ouvert jusqu’au 1er décembre 2007
  • chacun est libre de soumettre autant d’anecdotes qu’il le souhaite
  • toutes les anecdotes doivent être soumises dans la catégorie “Grand concours d’anecdote”.
  • tous les coups sont permis : déformation, amplification, mauvaise foi, bref, ça s’appelle “avoir des talents de conteur”. Alors oui Estelle, tes soeurs peuvent venir sur le site nous parler de ta jeunesse avec couettes et appareil dentaire (là je n’en sais rien mais, je le répète, tous les coups sont permis et c’est ainsi que naissent les légendes) ou encore de tes premières expériences de vivisection sur les plantes. Personnellement j’espère bien que mon cousin ne trouvera jamais le chemin de ce blog pour raconter la fois où il m’a laissée perchée dans un cerisier (j’avais 8 ans) pour aller pêcher des tétards, ni la fois où, pour le rattraper, j’ai pris un raccourci par des ornières grasses et profondes dans lequelles j’ai laissé l’une de mes bottes en cahoutchouc, ni encore de la fois où il m’a affranchie sur le père Noël le soir même de Noël…
  • le porc au cellophane est hors catégorie. Toute autre anecdote culinaire relative à Mimi est néanmoins la bienvenue (mais là je m’interroge : ne faudrait-il pas créer un concours à part ?? :))

Les lots
Le grand jury impartial (c’est à dire David et moi-même) demandera aux membres du blog de voter pour leur anecdote préférée et désignera le vainqueur qui se verra remettre le trophée GCA (Grand concours d’anecdote) ainsi que… euh… un cadeau surprise ! Voilà, nous n’attendons plus que vous… et que le pire meilleur gagne !

ma première contribution

    Salut, coucou, hello, toute la famille “boutdechemin”!

  Eh bien oui, tout arrive… grâce à Jean Paul et Mickie, j’ai pu joindre le célébrissime David ( Harley David’son of the… euh disons “beach”). J’ai reçu le mode d’emploi du site et me voici dans la démarche la plus simple … envoyer un message! Ceci est donc un essai, et pour une première il faut aller à l’essentiel… une information que toute la famille doit absolument connaître sous peine de sous information majeure.

      Je vais donc vous révéler la révélation, vous informer l’information, vous dire la dition … (++++= ?)

      La chose n’est pas facile à avouer … Je me lance … pour la 321° fois j’ai pris une nouvelle maîtresse. Vous lisez bien l’heureuse élue s’appelle “FASD”…. Ah que c’est un drôle de nom, ah que c’est parce que c’est une abréviation !

       En fait on peut décomposer son nom en 2 parties:    NOM :   F    : comme FENDER

                                                                                                 Pénom: A(mérican)   S(stratocaster) D(deluxe)

      Vous vous en doutiez tous ! Le fou a encore frappé . J’avoue …  mais comme il est agréable de succomber ! Du coup, je vais quand même être obligé de vendre quelques trésors de guerre; à contre coeur bien sûr, histoire de redorer un poil la trésorerie. Que ceux qui rouspètent à cause du manque désespérant de photo veuillent bien attendre la progression de mes petites performances “petitboutdecheminesques”.

     Je suis convaincu que maintenant, grâce à cette nouvelle, tout le monde respire mieux dans notre assos !

     Quelques nouvelles du bord des dunes…  Ce soir, je suis tout seul, Anne Marie m’a ENCORE  laissé pour participer à tous ses stages de formation pour les massages de relaxation. ( ça va , la formulation est assez culpablisante pour que tt le monde comprenne bien MON infortune et SA misérable faute  ???)  Ben oui , plus sérieusement, même si c’est un “avantage” aujourd’hui d’avoir un boulot, le sien lui sort par les trous de nez. Les gamins de collèges sont de plus en plus odieux et surprotégés par des parent inconscients. Triste constat. Elle a trouvé cette activité dans laquelle elle s’éclate complètement… ( trop fun l’activité de ouf ). Elle est assez souvent prise mais elle découvre la relation épanouissante à l’autre qui est demandeur … comme à l’école quoi !

    Alexa et Erwan prennent la route ce soir an compagnie de Guillaume, direction Santec city chez Pauline. Ils vont rester là ce week end , et après, direction Plouarzel les bains… On va se retrouver à 8 … Nous deux , Alexa et Erwan, Sylvain et Emilie. (L’activité principale tournera autour du frigo… le matin je remplis , la journée ils vident etc…) Je vais suivre les conseils de Maman ….. LES PATATES … tout le reste “c’est de l’eau”, à cet âge il faut caler le bid , donc la patate est la seule solution.

   Well, everybody, ladies and gentelmen/women, je vais repartir de nouvelles aventures guitaristiques . La prochaine fois je vais poursuivre l’étude du mode d’emploi pour envoyer des photos, mais là je suis en manque, je vais d’urgence aller me faire un rail de strato. Dans une heure l’effet sera à son comble et je pourrai tenir jusqu’à 4 ou 5 heure du mat, une petite dosette nocturne et après je dors comme un bébé. Encore merci pour l’existence de site. Peace and Love for everyone … Bizzzzdesdunes et calingoémon.      Philippe.