Et oui, encore un anniversaire … le mois de mai n’en manque vraiment pas . Aujourd’hui c’est Odile qui est à l’honneur . Dès notre réveil , ce matin , on a cru à un feu d’artifice dans notre jardin en son honneur; en fait c’était l’orage, mais l’effet y était.
Bon anniversaire, bonne journée et ce soir une coupe de champagne ! On pense à toi, bisous.
Encore un grand jour! 9 mai , anniversaire de Mimi . J’ai même entendu hier à la radio qu’il était question de rendre cette date historique fériée en la couplant au 8 – rappelons que c’est uniquement pour contrarier ma soeur que l’Allemagne a capitulé le 8 mai 1945 – : cette proposition n’est pas une plaisanterie, elle émane de M. Junker, président de la communauté européenne . Enfin un politique qui ne se moque pas des gens et qui sait honorer les vrais talents .
Souhaitons que pour cet anniversaire, Mimi ait été dispensée de boulot car conformément à mes apophtegmes philosophiques (Lucie, un petit tour dans le dictionnaire ! ) ” Tout anniversaire est par essence férié”; comme ça on raccourcit sérieusement la semaine de 35 heures.
Sans doute que Bruno , qui a le sens des cadeaux, aura prévu un petit tas d’auto-bloquants , quelques bordures coordonnées et un peu de colle pour qu’elle ne perde pas la main.
Fêtez comme il se doit cet événement . Bisous de nous deux.
Bon anniversaire à Alexa qui a la chance de pouvoir le fêter en vacances. Si elle avait été dans notre zone, elle aurait eu un cadeau un peu empoisonné: la reprise !
On t’embrasse bien fort et on trinquera à ta santé.
Vendredi 18 avril
Dernière journée de ballade provençale. Bruno nous a concocté un “petit tour” pour pré-retraités autour de Bargemon: 11 kms, dénivelé annoncé < 100 m…
En vérité, le kilométrage est peut-être un peu plus long et le dénivelé devait être fractionné parcequ’on a quand même eu 1,5 km de descente très sévère pour finir! Mais le chemin était superbe (sous-bois, crête…)
C’est ainsi que pendant une semaine nous avons fait un bout de chemin ensemble…
Jeudi 17 avril
Aujourd’hui Bruno avait prévu un pélerinage très religieux à la Chartreuse de la Verne, au coeur du massif des Maures, non loin de Collobrières, le paradis de la châtaigne ; nous en avons vite compris la raison: la chartreuse est placée sous le saint patronnage de Bruno ( saint Bruno , célèbre Lyonnais, mâtiné d’Ardéchois…).
Lorsque vous acquitez votre droit d’entrée, un agent commercial à la technique de vente très agressive nous a informés que tout était à vendre, qu’il suffisait de se laisser guider par les étiquettes: le Christ emmaillotté et informe: 152 euros, le Christ sans sa croix, 2150 euros, l’option croix + 350 euros; quelques Saintes Vierges à des prix prohibitifs. Il a même voulu vendre un rosaire nouveau modèle béni par Jean-Paul II à Mimi qui lui a répondu qu’elle préférait le rosé de Jean Paul. Au terme de la visite, Anne-Marie était très frustrée car elle ne savait toujours pas si c’était des moines ou des nonnes et combien ils ou elles étaient…
Dépités nous avons repris notre promenade dans les chênes lièges; nous n’avons pas été déçus. Lucie a moissonné des asperges sauvages (asparagus silvaticus en latin : 750 euros le bocal de 400 grammes à la chartreuse) dont nous nous régalerons ce soir.
Mercredi 16 avril:
Vers 11 heures 1/2 on a laissé Céline à la gare
, puis retour en force dans l’Estérel mais à un autre endroit: col du Perthus et plateau de Roussiveau. A l’arrivée sur le site, pique-nique à l’ombre des chênes lièges, ensuite départ de la balade. Après une longue montée dans les éboulis et les passages en sous bois, sieste sur le plateau au sommet. Le réveil fut difficile, et l’on entame une descente en pente douce avant le retour à la maison.
PS: nos rando-artistes se lancent à présent dans la photo macro et comptent bien concurrencer Karine et Estelle. Rien de tel qu’une saine émulation dans l’art. Pour ma part, j’ai modestement réussi à faire deux fois “carte pleine”. Mais ce n’était que deux mini cartes; je vais essayer de m’améliorer.
Mardi 15 avril
Randonnée au lac de Sainte-Croix, aux portes du Verdon. Encore des paysages extraordinaires; ça devient d’un banal ! La pente est raide , l’équipée sportive comme en témoignent quelques photos. Pour finir, traversée de Bauduen, village provençal “adossé à la colline , on y vient à pieds…” (M. Le Forestier)
Lundi 14 avril ( suite) 18 heures 30…
ça y est, ils sont arrivés. Le comité d’accueil était réuni au grand complet sur l’agora locale, impatient et chaleureux. Philippe a un peu souffert du voyage : gagné par une ankylose totale, une paralysie générale, il s’est laissé choir sur le bitume sans crainte d’abîmer ce fragile revêtement…. et il est rentré à la maison ventre à terre.
Pour fêter cette arrivée, malheureusement sans fanfare – la clique municipale était réquisitionnée par une inauguration en grandes pompes – nous avons festoyé, non de sangliers comme dans Astérix, mais de soupe au pistou. Quelques photos pour témoigner de l’ambiance.
Lundi 14 avril:
Aujourd’hui, seulement un petit tour l’après-midi car nous attendons l’arrivée d’Anne-Marie et Philippe. Notre promenade à la Motte ne nous a pas menés dans des sites exceptionnels, mais par contre était très bien pour la prospection immobilière; on a longé de belles propriétés, et même quelques vignobles
Mais , sobres comme des chameaux, nous n’avons pas daigné visiter , malgré les grands panneausx d’invitation.
Quelques photos quand même pour que vous gardiez un oeil sur nous.
Samedi 12 avril
On redoutait la déception après Top-là… Nous nous sommes quand même risqués à une randonnée dans l’Estérel, le pays des roches rouges et des sapins (verts). Trois heures de marche sur des sentiers escarpés qui nous ont ravis. On en a pris plein les yeux…
Dimanche 13 avril
Lever matinal pour aller au marché du Muy, typique et tradiditionnel . Il a fallu calmer certaines ardeurs, car la carte bleue risquait de virer au rouge. Retour au bercail forts de nos emplètes et admiration de ceux qui ne nous avaient pas accompagnés…
Après-midi découverte: randonnée pédestre à Ampus, sur un sentier inconnu même des spécialistes locaux.
Une longue marche dans les chênes lièges, les oliviers et même les aspergiers ( un “arbre” beaucoup plus petit mais tellement plus comestible !) : petite récolte , de quoi agrementer une omelette.
Lucie, fine littéraire devant l’éternel, spécialiste mondiale et incontestée d’Harlan Coben, m’a soumis un sujet de dissertation, afin de me rappeler un peu le boulot ( charmante attention ! ).
Chemin faisant, j’ai traité le sujet et j’ai même réussi à intéresser un nouvel élève (dont vous allez découvrir le visage éveillé et intelligent ). Il était tellement conquis, ébahi, subjugué, qu’il m’a suivi quelque temps en se retenant d’applaudir (il avait senti que ma modestie ne l’aurait pas supporté).
Mais du coup, après un tel exploit, je me pose quand même des questions: dois-je vraiment prendre ma retraite?
Et pour finir nous avons emprunté une rue qui nous intrigue quelque peu; on se demande bien par où on a pu passer. Si un angliciste distingué peut traduire le nom de cette rue pour qu’on soit enfin rassurés…